Benetics a maintenant célébré son deuxième Nouvel An. Comment avez-vous fêté les vacances ?

Ferdinand : En équipe, et avec une équipe vraiment formidable. Lors de notre premier dîner de Noël en 2022, nous étions encore quatre à table. Maintenant, nous étions 14 personnes. C’est l’une des rares occasions où nous nous réjouissons de l’augmentation des dépenses de l’entreprise.

Johan : En dehors du repas, l’échange de cadeaux a été plus amusant dans un groupe élargi.

Aaron : Et ce soir-là, nous n’avons pratiquement pas parlé de travail. Cela n’arrive pas souvent.

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Et cela nous amène au sujet : le travail. Il existe une multitude de logiciels de construction sur le marché - et la digitalisation est un sujet omniprésent. Qu’est-ce qui rend Benetics spécial ?

Ferdinand : Oui, le logiciel pour l’industrie de la construction connaît en effet un essor depuis quelques années. De nouvelles offres surgissent comme des champignons à l’automne. C’est réjouissant car il y a eu peu de progrès en matière de digitalisation dans le secteur de la construction pendant longtemps. Cependant, il faut également constater qu’il y a souvent un grand écart entre ce qui est promis et ce qui arrive réellement sur le chantier.

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Comment ça ?

Ferdinand : Une grande partie des logiciels est destinée à la gestion et à la simplification des processus administratifs au bureau. Ce qui reçoit beaucoup trop peu d’attention dans la transformation numérique, ce sont les travailleurs de la construction sur le terrain. C’est remarquable car ils constituent la majorité des personnes impliquées dans la construction. Pour un chef de projet dans une entreprise de taille moyenne, il y a en moyenne jusqu’à cinq travailleurs par chantier. C’est là que la plupart des coûts sont générés. Si chaque ouvrier peut faire son travail plus rapidement, mieux et sans erreurs, tout le projet en bénéficie. Il y a un énorme potentiel inexploité. Notre logiciel place donc les travailleurs de la construction et leur travail quotidien au centre de l’attention. Cela nous distingue de la plupart des autres fournisseurs.

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Quels défis spécifiques voyez-vous dans l’industrie de la construction et comment Benetics les aborde-t-il ?

Johan : L’industrie de la construction est un labyrinthe de complexité, marqué par des pressions temporelles et financières. Elle est incroyablement exigeante en termes de planification et de travail, avec une multitude d’acteurs ayant chacun des besoins différents. Sans oublier que les questions de sécurité et de responsabilité jouent également un rôle important. Nous cherchons à démêler ce réseau en utilisant la technologie rendre le travail de chacun plus efficient.

Aaron : La productivité du travail dans le secteur de la construction n’a augmenté que modestement au cours des 25 dernières années, comparée à d’autres industries, et dans certains métiers, elle stagne même. Compte tenu des défis actuels tels que l’augmentation des coûts, l’incertitude économique, la pénurie de matériaux et les enjeux de durabilité, nous ne pouvons pas nous en contenter. Le secteur doit s’améliorer, nous devons nous améliorer. Intégrée dans l’écosystème global du chantier, notre logiciel contribue de manière significative à cet objectif.

Ferdinand : En plus, il y a le changement démographique et la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il devient de plus en plus difficile de former et de recruter un nombre suffisant de travailleurs qualifiés. Les entreprises qui utilisent notre logiciel bénéficient d’un avantage concurrentiel dans la recherche et la fidélisation des talents. Nous rendons le travail plus efficace et plus attractif pour les jeunes travailleurs.

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Et comment la technologie peut-elle exactement améliorer l’efficacité sur les chantiers ?

Johan : Notre plateforme est comme le système nerveux d’un chantier, connectant de manière fluide connaissances, tâches et communication. Avec Benetics, toutes les informations importantes peuvent être centralisées au début d’un projet, puis accessibles à tout moment et en tout lieu, évoluant avec le projet. Cela bénéficie aux ouvriers individuels, à leurs métiers et, si désiré, à l’ensemble du chantier. Nous facilitons, renforçons et rendons plus engageante la collaboration.

Aaron : Imaginez que vous puissiez prendre des photos ou des vidéos d’un chantier et en déduire automatiquement des rapports d’avancement et des tâches restantes. Ou pensez à un système d’apprentissage qui sait exactement quand interagir avec un ouvrier sans interrompre une tâche importante en cours. Grâce à l’intelligence artificielle, des motifs peuvent être identifiés et analysés à partir de nombreux points de données, contribuant à une amélioration du statu quo. Cela inclut également la simplification des commandes de matériaux et la logistique automatisée “juste à temps”.

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Quelles fonctionnalités Benetics offre-t-il déjà aujourd’hui ?

Johan : Ce que Benetics accomplit aujourd’hui est le résultat de conversations intensives avec de nombreux clients. Parmi les outils les plus utilisés figurent la vue et la distribution numériques des plans, ainsi que la création, l’affectation et le suivi des tâches planifiées et des imprévus. La création de rapports directement depuis un smartphone est également de plus en plus appréciée car elle permet de gagner énormément de temps. Pour nous, il est crucial que le logiciel puisse être utilisé de manière intuitive, sans formation longue, dès le premier jour. Nous présentons volontiers l’ensemble des fonctionnalités lors d’une démonstration.

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Et comment gérez-vous les besoins divers des différents métiers sur un chantier ?

Ferdinand : Nous abordons chaque conversation pour analyser les besoins comme si c’était la plus importante, qu’il s’agisse de parler avec un PDG ou un apprenti sur le chantier. Nous voyons avec les yeux et écoutons avec les oreilles de nos clients avant de faire fonctionner nos propres cerveaux. Ce n’est qu’une fois que nous avons compris le véritable cœur d’un défi que nous développons une solution. Souvent, cela mène à des voies surprenantes qui améliorent rapidement le statu quo.

Johan : Notre approche est simple : un retour d’information constant. Dès qu’un client exprime un nouveau besoin spécifique à son métier, nous restons en contact régulier avec lui. Pour cela, nous avons mis en place des partenariats de développement individuels, où nous travaillons avec des boucles de rétroaction hebdomadaires. Dans le secteur du logiciel, cette approche est appelée “sprints”.

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Ouvriers, chefs d’équipe, chefs de projet et managers - Comment Benetics garantit-il que les attentes de toutes les hiérarchies impliquées sont satisfaites ?

Ferdinand : Une compréhension approfondie des défis – les fameux “points de douleur” – des ouvriers, chefs d’équipe et chefs de projet est essentielle pour le développement de notre produit. Un exemple est la diversité des langues parlées par les travailleurs de différentes origines sur les chantiers. Pour réduire les malentendus entre eux et la direction, nous avons intégré des traductions automatiques dans notre fonction de chat. Un autre exemple pour améliorer la communication entre les ouvriers et la direction : dans certaines situations, il est peu pratique pour les ouvriers de taper des messages sur le clavier de leur téléphone. Dans notre application, ils peuvent enregistrer un message vocal à partir duquel nous générons automatiquement un résumé textuel grâce à notre fonctionnalité de “Voice to text”. Et puis, il y a bien sûr les fonctionnalités de base : les ouvriers ont toujours une vue d’ensemble de leurs tâches avec toutes les informations pertinentes. Les chefs d’équipe, quant à eux, voient en temps réel ce qui est encore ouvert, ce qui est déjà terminé ou ce qui doit être réorganisé.

Aaron : À moyen terme, notre objectif est de réduire considérablement la complexité grâce à l’analyse de données automatisée, ce qui profite à toutes les parties prenantes de l’industrie de la construction. Par exemple, le logiciel pourrait comprendre les plans de manière autonome pour générer automatiquement des propositions de tâches, les assigner à des métiers ou à des employés spécifiques et automatiser les commandes de matériaux. Cela économise du temps, de l’argent et réduit les sources d’erreurs.

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Quelles stratégies adoptez-vous pour établir des relations clients à long terme ?

Ferdinand : Nous adoptons une approche directe, simple et partenariale. La proximité avec nos clients est importante pour nous. Fiabilité et constance sont des valeurs que nous apprécions beaucoup. Les relations à long terme reposent sur la confiance, et la confiance doit se gagner. C’est exactement ce que nous faisons.

Aaron : En ce qui concerne le développement de fonctionnalités innovantes, nous sommes également en phase avec les dernières tendances. L’intelligence artificielle va révolutionner les chantiers et l’ensemble de l’industrie de la construction à un point que nous pouvons à peine imaginer aujourd’hui. Nous avons structuré notre équipe en conséquence, avec les compétences nécessaires. Nous voulons guider nos clients et l’industrie de la construction vers un avenir meilleur.

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Quelle est la prochaine étape pour Benetics ?

Ferdinand : Nous sommes au début d’une révolution où productivité, efficacité et durabilité vont de pair. Il y a un potentiel énorme, mais tout ne se fait pas du jour au lendemain. Rome ne s’est pas construite en un jour. Nous nous considérons comme des observateurs attentifs et des initiateurs intelligents. Et nous nous engageons sur un long et passionnant voyage avec nos partenaires.